Sur cette colline, bien centre dans ma vie
Faisant face à mon univers, la où j’ai appris des vers
Je vois défiler ma vie, dans ces salles de classes toutes carrées
Qu’une fenêtre épaisse
Entre moi et mon passé
Ce terrain, des copines, des délires au quotidien
On se faisait des films de ce qu’on deviendrait
Famille nombreuse et de meute de chiens
J’en ai beaucoup bavé, j’ai été jugé et tellement pleuré
De cette enseignante raciste, qui n’aurait pas peur de s’exprimer, de m’opprimer
M’empêchant de respirer, pour elle je n’étais pas à la hauteur d’être guider, éduquer
Côtoyer Hitler au quotidien, c’était la galère
Bien trop brune pour plaire, pas assez clair
J’ai beaucoup change, j’ai grandi
Plus la peine de pleurer
Ma carapace est aussi dure de ce qu’elle a été
Petit canard se voit voler
Aujourd’hui je vais bien, j’ai laissé la petite derrière moi, devant elle j’ai dressé mon armée
Voyons maintenant qui pourra m’affronter
J’espère qu’elle va bien, Madame Hitler, que la vieillesse ne l’ait pas cassé
On se reverra un jour je sais
Je ne pourrais pas la supprimer, elle fait aussi parti de mon histoire
Tellement de souvenir à revoir
Ce terrain de basket qui se transformait en foire dès que les filles arrivaient
Vous me manquez trop c’est étrange, plus rien n’est comme avant
Ça m’a fait mal de vous perdre, mais le pire serait de ne pas vous avoir rencontrer.
Je ne le dirais jamais assez, je vous aime.
Rassurez vous on va se recroiser
A votre mariage peut être les filles, si vous ne m’avez pas encore oublié
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